Mars 2016 • volume 2, numéro 2
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Pourquoi s’en faire avec les espèces exotiques envahissantes?

 

Définitions

 

Une espèce exotique envahissante (EEE) est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus, bactérie ou champignon) qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Son établissement ou sa propagation constitue une menace pour l’environnement, l’économie ou la société.2

Une plante exotique envahissante (PEE) provient en général d’un autre continent ou d’une région géographiquement éloignée. Cette plante, introduite intentionnellement ou accidentellement, s’établit et se reproduit rapidement aux dépens des espèces indigènes.4

 

Comment sont-elles introduites ?

 

La plupart des EEE sont introduites dans notre environnement par les eaux de lest (ballast) des navires, la navigation de plaisance, des activités comme l’aquariophilie, l’horticulture ou l’aquaculture et le commerce des animaux de compagnie. D’autres voies d’entrée peuvent également être empruntées par les EEE, comme le transport, notamment celui des marchandises, les maladies des espèces sauvages, le bois d’emballage et le bois de chauffage.2 De plus, les activités anthropiques comme l’aménagement urbain et industriel et des activités comme l’exploitation forestière et l’agriculture perturbent le paysage de telle sorte qu’il devient plus vulnérable à l’invasion d’espèces exotiques et aux menaces qui pèsent sur les espèces indigènes.1

 

Pourquoi s’inquiéter ?

 

Une attention particulière doit être portée envers les EEE, car des impacts négatifs sur l’environnement, l’économie et même la société peuvent en découler.

 

Sur l’environnement :

L’introduction et la propagation des espèces exotiques envahissantes ont des impacts majeurs sur la biodiversité locale. Elles entraînent le déplacement des espèces indigènes sous l’effet de la prédation ou de la compétition dans la recherche de nourriture et d’autres ressources. Les EEE peuvent également diminuer la diversité génétique des espèces indigènes, en s’hybridant avec ces dernières, et constituer une menace pour certaines espèces rares ou vulnérables. De façon plus globale, les espèces exotiques envahissantes peuvent altérer la composition des écosystèmes naturels, nuire à leur composition et compromettre leur fonctionnement durable.2

 

Sur l’économie :

Le contrôle et la gestion des EEE sont parfois difficiles et coûteux. Ces espèces peuvent avoir des répercussions négatives sur la productivité forestière, agricole ou aquacole. Les infestations d’EEE peuvent même influencer négativement la valeur des propriétés.2

 

Sur la société :

Les infestations d’EEE peuvent également avoir des conséquences négatives sur le plan social. Elles peuvent, notamment, affecter la santé humaine en augmentant les risques de maladies et d’allergies ou en causant de la souffrance à des humains ou à des animaux. Des activités récréatives pratiquées sur l’eau ou dans la nature, comme le canotage et la randonnée pédestre, peuvent également être limitées ou entravées par la présence ou l’infestation d’espèces exotiques envahissantes.2

 

Que peut-on faire ?1

 

  • Ne pas mettre de plantes ni d’animaux étrangers (y compris des animaux familiers et des appâts vivants) en liberté dans la nature.
  • Ne pas transporter de fruits, de légumes, de plantes ni d’animaux avec vous en traversant les frontières internationales.
  • Avant de partir en voyage de plaisance, inspecter et nettoyer les articles de pêche, les bateaux, les remorques, les véhicules de plaisance ou tout autre article qui pourrait servir de refuge à des envahisseurs.
  • Ne pas transporter de bois de chauffage ou tout autre bois avec écorce sur de longues distances.
  • Se familiariser avec les espèces de plantes envahissantes et les retirer de son jardin. Éviter d’acheter des plantes envahissantes dans les centres jardins et même aviser le propriétaire des impacts négatifs que cela peut entraîner.
  • Préserver la santé des habitats naturels sur sa propriété.
  • S’informer d’où viennent certains produits de consommation (en particulier, les aliments, les animaux de compagnie et les pesticides biologiques).
  • Faire un signalement lorsqu’une espèce exotique envahissante est repérée. L’outil « Sentinelle » permet de consigner et consulter les signalements des EEE. Il offre également un guide basé sur les principaux critères permettant de les identifier.3

  

 
Outil sentinelle

© MDDELCC
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
1Fédération canadienne de la faune (Page consultée le 7 mars 2016). Les espèces exotiques envahissantes au Canada. http://www.hww.ca/fr/enjeux-et-themes/les-especes-exotiques.html?referrer=https://www.google.ca/
 
2MDDELCC (Page consultée le 7 mars 2016). Les espèces exotiques envahissantes (EEE). http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/biodiversite/especes-exotiques-envahissantes/index.asp
 
3MDDELCC (Page consultée le 7 mars 2016) Sentinelle – Outil de détection des espèces exotiques envahissantes. http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/biodiversite/especes-exotiques-envahissantes/sentinelle.htm
 
4Sépaq (Page consultée le 7 mars 2016). La renouée japonaise : une plante exotique envahissante indésirable.  http://manature.ca/parcs-quebec/blogue/article.dot?id=b7bef659-c4fd-4818-a844-68baa5a76de3