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La baie des Sept Îles: riche de son marais salé et de sa zostéraie

Les marais salés et les herbiers de zostère figurent parmi les écosystèmes les plus productifs de la planète, naissant de l’interaction entre de nombreux facteurs biologiques et géophysiques (climat, apports en sédiments, marées, salinité…).

 

 
marais salé
© ZIPCNG

Dans la baie des Sept Îles, des conditions particulières participent à leur formation. D’un côté, l’archipel et la presqu’île Marconi protègent la baie des grands courants marins et des fortes tempêtes; de l’autre, les cours d’eau s’y jetant amènent eau fraîche, oxygène et sédiments (surtout des limons et sables fins). Il en résulte un milieu d’eau calme, claire et oxygénée, où les particules fines se déposent en un tapis de vase. Ces conditions favorisent l’établissement d’espèces de plantes particulières: la spartine alterniflore et la zostère marine, qui dominent respectivement le marais salé et l’herbier aquatique.

 

Le marais salé et la zostéraie

 
Marais Salé
© ZIPCNG

Le marais salé est un lieu où fluctuent la salinité, la teneur en oxygène, la température et les niveaux d’eau. Les organismes doivent donc recourir à des mécanismes d’adaptation hautement spécialisés pour y vivre. La spartine alterniflore, par exemple, est une plante robuste qui tolère les submersions périodiques (les marées) et l’eau salée. Grâce à des plantes comme la spartine, les marais salés filtrent et régulent les variations d’eau lors des crues et des sécheresses.

 

 

 

 

 
Zostéraie
© SE.Hébert-Marcoux/ZIPCNG

L’herbier aquatique, quant à lui, est dominé par la zostère marine, et est ainsi appelé zostéraie. La zostère marine est une plante aquatique proliférant sur les sédiments meubles en zone de hauts fonds, mais doit toujours rester immergée. Elle vit là où les courants sont faibles et où la lumière pénètre bien dans l’eau. Ses feuilles vertes ont l’aspect de rubans et, contrairement aux algues, elle dispose de racines. Comme la spartine, elle est aussi adaptée aux milieux salés.

 

La baie: hôte d'une importante chaîne alimentaire

La zostéraie est un habitat exceptionnel pour la faune et on y observe souvent une chaîne alimentaire diversifiée et complexe, composée de multiples maillons. On y trouve phytoplancton et zooplancton, mollusques, crustacés, gastéropodes et poissons, qui attirent à leur tour mammifères et oiseaux.  

 

 
Bernaches du Canada
© B.Duchesne

Des oiseaux carnivores comme herbivores fréquentent la zostéraie en très grand nombre. Les oiseaux prédateurs comme le héron y pêchent poissons ou crustacés, alors que les oiseaux herbivores tels la bernache vont y brouter les feuilles de zostère. Les zones sablonneuses ou vaseuses de la baie, comme la pointe du poste, sont aussi un lieu de prédilection pour les oiseaux limicoles. 

 
Pluvier semipalmé
© B.Duchesne

Ces petits oiseaux échassiers (pluviers, bécasses, bécasseaux, bécassines, chevaliers, tournepierres, courlis...) fouillent la vase de leur bec pour y dénicher les organismes enfouis qui composent leur menu. Les oiseaux limicoles sont le plus souvent migrateurs et, malheureusement, connaissent aujourd'hui un déclin généralisé à l'échelle continentale... un déclin largement attribuable à la perturbation des milieux de rivage dont ils ont besoin.Préserver la santé de sites comme les rives de la baie des Sept Îles prend donc toute son importance puisque ces sites sont des points d'arrêt nécessaires pour se reposer et se nourrir durant la migration. 

  

En plus de fournir un formidable garde-manger pour la faune, la zostéraie offre aussi des sites de prédilection pour la reproduction des poissons et le développement des juvéniles; on qualifie souvent cet habitat de pouponnière! Cette pouponnière abrite d'ailleurs plusieurs espèces d'importance commerciale comme le hareng et la morue durant leurs premiers stades de développement. 

 

Des écosystèmes essentiels

Le marais salé et la zostéraie sont dits des écosystèmes très productifs parce que la croissance des plantes y est rapide. Celles-ci produisent beaucoup de matière organique et de substances nutritives, à la fois lorsqu’elles poussent et lorsqu’elles se décomposent, ce qui génère de la nourriture en grande quantité. Grâce aux feuilles et aux racines, les plantes ralentissent le courant et fixent les sédiments, contribuant du coup à lutter contre l’érosion côtière!

 

En somme, le marais salé et la zostéraie jouent un important rôle de stabilisateurs et de régulateurs du littoral. Leur présence participe également à faire des zones côtières des milieux extrêmement productifs pour le poisson, les oiseaux et tant d’autres espèces dont nous bénéficions!

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